Comme elle dispose en métropole de fusiliers marins inemployés à bord de ses bâtiments, il est décidé, le 7 août 1914 de créer une brigade de fusiliers marins de 6 000 hommes organisée en deux régiments d'infanterie. Le Kersaint engage dans la nuit du 31 octobre, au large d’Haïfa, le destroyer de la marine égyptienne Ibrahim El Awal qui est sévèrement endommagé par 5 des 65 coups de 127 mm tirés, puis est capturé par la marine israélienne. À cela s’ajoute le ravitaillement et la protection des côtes du Monténégro en guerre avec l’Autriche-Hongrie depuis le 5 août… Ces missions obscures vont monopoliser de gros moyens jusqu’à la fin de la guerre, même si l’effort sera allégé par l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des Alliés en 1915[23]. Celui-ci s’effectue en bon ordre du 10 décembre 1915 au 8-9 janvier 1916[36]. Les sous-marins français Saphir (janvier), Joule (mai), Mariotte (juillet), Turquoise (octobre) et 4 sous-marins britanniques se prennent dans les filets barrant le détroit et sont capturés ou détruits[36]. Tout le monde envisage le sacrifice total, d’ailleurs inutile, compte tenu de l’écrasante supériorité de la flotte allemande[23]. On peut en dire autant des publications anglaises et américaines. Durant Harmattan, c'est en effet la quasi-totalité de la flotte disponible, et même en fait de la flotte tout court pour ce qui concerne Toulon, qui a été engagée en Libye[170]. Au total 338 000 soldats sont rembarqués (215 000 Britanniques et 123 000 Français). Elle est menée par les Occidentaux sous le nom d’Unified Protector, en utilisant les moyens de l’OTAN et avec la participation de plusieurs pays arabes, (Qatar et Émirats arabes unis). 23 officiers, 37 officiers-mariniers, 450 quartiers-maîtres et matelots sont tués ; 52 officiers, 108 officiers mariniers, 1 774 quartiers-maîtres et matelots sont blessés ; 698 sont faits prisonniers ou portés disparus. L’auteur étudie le développement de la présence navale française dans les mers de Chine durant les guerres de l’opium. En mai 1945, avec les cessions des Alliés (en particulier une douzaine d'escorteurs, frégates et destroyers d'escorte), et des bâtiments de patrouille et de servitude des bases d'Afrique du Nord, la marine dispose de 350 000 tonnes de bâtiments et 87 000 hommes. Cette relégation n’est pas sans conséquences : se morfondre dans les ports mine l’esprit et le moral des équipages condamnés aux longues corvées quotidiennes, sans possibilité de promotion ou de distraction[54]. Aucun d'eux n'a fait usage de ses armes. ». Les deux tiers de son personnel sont sous contrat, un tiers est « de carrière » (cadres de maistrance pour les officiers mariniers). Mais l'état-major français, inquiet devant les risques qu’il prend, préfère le relever de son commandement le mois suivant[42]. La fin de la guerre froide ayant fait disparaître, pour la première fois dans son histoire, la menace d'une invasion militaire, la France n'a plus, en Europe, d'ennemi déclaré ni désigné. En dépit de la baisse continuelle de ses unités, elle reste une marine mondiale, peut-être la première d’Europe, compte tenu du déclin accéléré de la Royal Navy victime de coupes budgétaires encore plus sévères que celles de la France depuis le début des années 2000. L’une des (principales) missions des pilotes de Super Étendard est l’appui des troupes au sol. Fictivement vendus à la Turquie dont ils prennent le pavillon, ils reçoivent l’autorisation, le 29 octobre, d’entrer dans la mer Noire pour y attaquer les ports russes (bombardement de Sébastopol, d’Odessa, de Féodosia, de Novorossisk)[34]. Le tir précis des hélicoptères a rongé le matériel puis le moral des combattants, brisant peu à peu leur volonté de se battre et obtenant ainsi la rupture stratégique recherchée depuis le début de l’intervention. De décembre 1915 à février 1916, celle-ci est évacuée par la flotte alliée depuis les ports de Durazzo, de Saint-Jean de Medua et de Valona[44]. Mais pour l’amiral Édouard Guillaud, deuxième commandant du Charles de Gaulle, et maintenant chef d’état-major des Armées, il serait incompréhensible que le navire amiral de la flotte ne parte pas[139]. Outre la réouverture des voies de navigation vers la Russie, l’intervention parait présenter un autre avantage : celui de vaincre rapidement la Turquie, pays qui passe pour être le maillon faible des Empires centraux[35]. Lacaze fait armer les bâtiments de commerce malgré l’opposition des Américains et crée la Direction générale de la guerre sous-marine en 1917[60]. 50 navires ont coulé par accident dont 26 chalutiers. L'océan Indien est devenu l'un de ses principaux théâtre d'opérations et l'on note la première création d'une base navale à l'étranger depuis la fin de la décolonisation à Port Zayed faisant partie de l'implantation militaire française aux Émirats arabes unis en 2009. Si les actions de prévention n'ont pu empêcher le déclenchement d'une crise, il peut être nécessaire d'intervenir — le plus souvent dans un cadre interarmées et international. Sous Napoléon, de 1799 à 1814, sont construits 87 vaisseaux (dont beaucoup de puissants 80 et 118 canons) et 59 frégates (dont beaucoup de grosses frégates de 18). Pour faciliter la conduite des opérations, le chef d'état-major des armées désigne généralement des contrôleurs opérationnels chargés de déployer les forces qui leur sont affectées et de leur donner des ordres nécessaires pour accomplir la mission fixée. Bien qu’engageant moins de navires que l’Italie au départ, la flotte française joue un rôle essentiel car c’est elle qui s’occupe de rassembler les restes de l’armée serbe[45]. Par contre, des programmes de patrouille maritime à base de drones ou de radars navals trans-horizon seront lancés, peut-être en collaboration européenne. À la mi-octobre 1915, le blocus des îles et des côtes est proclamé par les Anglo-Français qui bombardent immédiatement Dedeagatch[46]. Durant la guerre du Rif, ses navires soutinrent les troupes françaises et espagnoles en participant notamment au débarquement de Al Hoceima en 1925 et des unités de l'aéronavale participent aux bombardements[69]. Les premiers appareil de DEM, les Moyens de Détection Electromagnétique, ne sont installés que sur des grands bâtiments entre 1941 et 1942. Les pertes sont encore lourdes. Il s'agit d'assurer la sauvegarde, la protection et la sécurité des approches maritimes du territoire national, maîtriser les risques liés à l’activité maritime (accidents de mer, pollution, souveraineté dans les DOM-TOM et dans les ZEE…) et lutter contre les activités illicites en mer (terrorisme, narcotrafic, piraterie, transports illicites de migrants…). Le cuirassé garde-côte Requin et le croiseur D'Entrecasteaux, engagés dans le canal sur l’axe principal de l’offensive turque jouent un rôle essentiel pour la stopper. Malgré la crise de 1929, le budget officiel de la marine de guerre est passé de 2,66 milliards de francs en 1929 à 3,22 milliards en 1932, ce qui, même en déflatant, fait une augmentation en francs constants de 35,3 %[70]. Sur le papier, l’amiral Boué de Lapeyrère exerce le commandement en chef interallié en Méditerranée. Guerre d’Italie, expédition de Cochinchine. L'aéronautique navale dispose d'environ 180 appareils (avions et hélicoptères). La commande de 34 torpilleurs, 11 croiseurs prévus et la construction des premiers sous-marins, le Gymnote et le Goubet, viendront prendre le pas sur la réalisation de cuirassés d'escadre[note 2] malgré la construction d'une flotte d'échantillons de 5 cuirassés entre 1891 et 1897. La France a perdu, au 22 février 2011, 54 militaires dans ces opérations (combat, accident, autres causes) dont 3 membres des Commando marine[135] et a infligé de lourdes pertes aux Taliban avec entre autres 26 morts dans leur rang dans l'opération coutant la vie à un commando marine dans la nuit du 17 au 18 décembre 2010[136]. Un « télémètre décimétrique » de la SFR est essayé à Brest en août 1939, mais l'expérimentation n'est pas poursuivie, faute de magnétron assez puissant. La Marine n’aligne que de 25 chefs de patrouille, chiffre extrêmement faible pour repartir en mission[139]. La dernière modification de cette page a été faite le 19 février 2021 à 17:53. Le porte-avions HMS Queen Elizabeth (R08) est entré en service depuis 2014 et le second, le HMS Prince of Wales (R09) sera mis en service courant 2018. Les cinq commandos de Marine rejoignent l’Afrique du Nord en 1955-1956 pour former le groupement de commandos (GROUCO), réserve du corps d’armée d’Oran, engagé dans toutes les grandes opérations en Oranie[102]. Jouant de malchance, ils sont tombés dans un très petit champ de 18 mines posées là quelques jours auparavant par un mouilleur de mines turc[34]. Mais la guerre a accentué le vieillissement des bâtiments à cause de leur sur-utilisation et la vague de mutinerie de 1919 révèle l’inadaptation des structures de commandement, en plus de l’épuisement des équipages. Ces opérations achèvent aussi, pour la Marine (et pour les deux autres Armes), un cycle de guerre presque permanent qui avait débuté en 1939 et va lui permettre d'entrer de plain-pied dans l'ère de la dissuasion nucléaire, même si elle conserve une présence discrète, mais efficace, sur quelques bases africaines comme Dakar ou Djibouti, sans parler de ses traditionnelles missions de présence dans les DOM-TOM. La Marine est constituée de formations réparties entre : Pour les opérations relevant de l'action de l'État en mer, elles sont mises en œuvre par les trois préfets maritimes sous l'autorité du Premier ministre qui dispose du Secrétariat général de la mer. Mesure insuffisante, car dans la nuit du 26 au 27 avril 1915 le croiseur cuirassé Léon Gambetta est coulé par l’U5. L’escorte des renforts assurée, Boué de Lapeyrère se tourne vers l’Adriatique pour chercher la bataille avec les Austro-Hongrois (c’était au départ la mission qu’il voulait prioritaire)[23]. Le naufrage de La Méduse envoyé pour récupérer la colonie du Sénégal qui coula le 2 mai 1816 et les circonstances du drame qui firent 135 victimes ont fait scandale et l'indignation qui suivirent le drame étaient aussi dirigés contre une marine archaïque aux mains des royalistes, qui avaient choisi d'ignorer les apports de l'Empire dans le domaine maritime. Au début des années 1920, un croiseur austro-hongrois (SMS Novara) et quatre croiseurs légers allemands (SMS Kolberg, SMS Stralsund, SMS Regensburg, SMS Königsberg) ont été livrés au titre des dommages de guerre, ils servirent entre 1920 et 1932, tandis que 46 U-Boots de la marine impériale allemande furent également livrés, la plupart de ces derniers furent ferraillés entre 1922 et 1923, après la signature du Traité de Washington sur la réduction des armements navals. L'organisation générale de la Marine nationale est fixée par le chapitre III du titre II du livre II de la troisième partie du code de la défense créé par les décrets no 2008-1218 et no 2008-1219 du 25 novembre 2008. Ces forces sont divisées en quatre grandes composantes : La liste des unités de la Marine actuellement en service est disponible en ligne.[2]. Marine impériale japonaise: 24 octobre: 1944: Océan Pacifique: Coulé Aviation Il fut coulé lors de la bataille du golfe de Leyte par les appareils des porte-avions américains de la 3 e flotte (Amiral Halsey) après avoir reçu 18 bombes lourdes et 20 torpilles. 35 000 soldats français sont faits prisonniers. Les théories de la Jeune Ecole, qui tente de moderniser la guerre de course avec des petites unités rapides censées échapper aux cuirassés, contribuent à cet affaiblissement de la marine française. Pendant les trois semaines de sa durée, le secret réussit à en être préservé ce qui permet d’évacuer 145 000 hommes, 15 000 chevaux, 500 canons et un important matériel sans que les Turcs s’en rendent compte[36]. Outre les vivres, le carburant et les pièces de rechanges, le navire a assuré aussi le transport de passagers au profit du GAN et des unités de l’OTAN. L'Assemblée nationale interdit la course le 1er mai 1792 puis la rétablit à partir de 1795 car la marine de la Révolution est très insuffisante par rapport à la Royal Navy[3]. Aussitôt, il donne l'ordre à l'amiral Jean de Laborde, commandant les forces de haute-mer de quitter Toulon pour rejoindre les Alliés en Afrique du Nord. À cela s’ajoute le développement d’une gigantesque aéronavale. La marine française se classe alors au quatrième rang mondial avec 793 729 tonnes de navires derrière la marine impériale allemande et ses 952 304 tonnes[19], l'US Navy (2e avec 1 057 497 tonnes) et la Royal Navy (1re avec 2 340 268 tonnes). Ces 3 navires avec 2 pétroliers, 2 transports de munitions et quelques bâtiments de moindre importance dont des bananiers forme l'escadre des Antilles représentant 34 000 t. Des marins réfugiés en Grande-Bretagne rallient les forces du général de Gaulle, et avec des évadés de métropole et des colonies forment les Forces navales françaises libres (FNFL), d'abord sous les ordres du vice-amiral Émile Muselier puis du contre-amiral Philippe Auboyneau. Bien que devenue un lac anglo-français, la navigation dans l’Égée reste dangereuse, comme en témoigne la perte du cuirassé Gaulois, torpillé au large de la Crète le 27 décembre 1916 par l’U-Boot 47[45]. Officiers (士官) [1] Rang Traduction française Insigne de manche ... Traduction française Rang Traduction française Insigne Avant 1942 Les marines italienne et austro-hongroise arrivent juste derrière et sont alors en pleine ascension. Lavallée a canonné des lance-roquettes, des pièces d’artilleries et des véhicules armés. La menace s’étant ensuite éloignée de Benghazi, elles ont alors basculé sur Misrata pour protéger les assiégés et leur approvisionnement maritime en faisant échouer les tentatives de minage menées par des vedettes khadafistes[156], en surveillant l’espace aérien et en agissant contre l’artillerie et l’infanterie sur le littoral. Le 2 octobre 1945, le Conseil supérieur de la Marine examine trois projets : le PA-28, un porte-avions léger de 15 700 tonnes et d'un coût de 3 milliards de francs[84], les PA-29 et PA-27 de, respectivement 22 500 et 26 130 tonnes, d'un coût de 4,5[85] et 5 milliards de francs[86]. Le Charlemagne est l'un des rares bâtiments à s'en sortir intact. Du moins la guerre d'Indochine a-t-elle fait comprendre aux politiques l'impératif de renouveler cette marine en partie improvisée » (Jean Meyer, Martine Acerra)[96]. La première mission est l’isolement de l’ennemi de l’intérieur, par la surveillance de la longue façade maritime de l’Algérie française avec des bâtiments de surface qui patrouillent en haute mer[102]. Le 18 mars, la flotte appareille. Celle-ci passe sous contrôle anglo-français avec l’occupation des principales îles grecques[46]. Celles-ci, à l’époque, vont jusqu’aux portes de l’Égypte. De même que l’Armée de l’air n’aurait jamais pu mener ses missions de l’autre côté de la Méditerranée sans les avions ravitailleurs, la Marine n’aurait jamais pu rester présente sur les côtes libyennes pendant sept mois sans la noria continue des navires de soutien PR et BCR[note 6] Meuse, Marne, Var et Somme[151]. La Marine et les troupes au sol dégagent en trois jours de combats la base attaquée par les Tunisiens, mais la France évacue logiquement Bizerte en 1963, clôturant la présence militaire française dans ce pays peu de temps après l’indépendance de l’Algérie et finalisant le repli sur Toulon de l’essentiel des moyens navals français, même si les accords d'Évian laissent à la France la disposition de Mers el-Kébir pour 15 ans, base cependant abandonnée en 1968. Cependant, encore une fois, la bonne santé de la Marine française sera de courte durée. Aux Antilles, les croiseurs Condé et le Descartes assurent la surveillance au large des eaux américaines, mais aucun navire allemand n'y opère[31]. Après s’être placée à 3 000 mètres de la côte, le Courbet a repéré les lance-roquettes des forces pro-Kadhafi qui bombardaient, depuis la plage, le port insurgé. La seconde Force Alfa quitte Toulon le 12 mars 1968 pour arriver en Polynésie française le 16 mai. Les Britanniques fournissent à la France des asdics (premier sonar), appareils servant à la détection sous-marine qui a été négligée par l'état-major français. Lors de sa 2e campagne, de septembre 1951 au 17 mai 1952, l’Arromanches embarque des chasseurs F6F Hellcat et des bombardiers en piqué SB2C Helldiver. Le drame de Mers-el-Kébir, le sabordage de la flotte à Toulon, laisse à la France une marine très amoindrie[1]. L'amiral de Laborde refuse car l'amiral Darlan est désavoué par le maréchal Pétain. Pratiquement tous les navires engagés sont touchés. Le Puma embarquait systématiquement une équipe de commandos parachutistes pour aller récupérer immédiatement les équipages qui auraient été abattus[161]. Les semaines passent encore. Après la défaite de 1871, la IIIe République porte ses regards sur la « ligne bleue des Vosges », (c'est-à-dire l’Alsace-Lorraine) et ses dépenses militaires sur l’Armée de terre (en vue de la « Revanche » future). Ce qui restait de la marine en Indochine a été coulé par les Américains ou a disparu lors du coup de force des Japonais, le 9 mars 1945. Destremeau fait incendier le stock de charbon[32]. En 1789, avec 80 vaisseaux, 80 frégates, 120 bâtiments légers, 80 000 inscrits maritimes et plus de 1 600 officiers, la marine française est la deuxième du monde[1]. Elle permet de transporter près de 250 000 personnes, dont 140 000 militaires environ[44], avec 500 canons et le gouvernement serbe. Lors de son audition au Parlement par la Commission de la défense, le 12 octobre 2011, l’amiral Bernard Rogel a reconnu que l’état-major a dû jongler avec le matériel : « La disponibilité des forces n’a pu être maintenue qu’au prix d’une tension extrême sur nos moyens de soutien. Une mer agitée et un éventuel dysfonctionnement électrique seraient la cause de la disparition du DCV-Kusanagi dans les eaux territoriales près des îles Ryukyu contestées. C'est une des composantes des Forces armées, avec l'Armée de terre, l'Armée de l'air et de l'espace, la Gendarmerie nationale et les services de soutien interarmées[1]. 117 navires militaires — sans compter les petits bâtiments et les bâtiments auxiliaires — ont été coulés au 1er avril 1945 dont onze par l'aviation[80] ainsi que 650 navires marchands. Même chose pour les sous-marins nucléaires d'attaque, au nombre de 6 basés à Toulon et dont la moitié, c'est-à-dire l'essentiel de ce qui était disponible sur la période, a été engagé en Libye. À plus long terme, c’est la Russie qui est poussée à l’écroulement, faute d’un réseau de communication suffisant, faute de matériel, de munitions voire de vivres. La défense rapprochée contre-avions reste victime des carences administratives et industrielles qui ont retardé la mise en service de matériels performants et le prototype d'un canon double de 37 mm automatique contre-avions, en retard de plusieurs années ne sera embarqué, pour essai, que début 1940. À Mers el-Kébir, après de difficiles négociations, les Français, sous les ordres du vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul, rejettent l'ultimatum des Britanniques qui ouvrent le feu pour au moins immobiliser les 4 bâtiments de ligne qui sont amarrés dans la rade. La décision de construire le PA 2, le nom provisoire du programme pour un second porte-avions devant compléter le Charles de Gaulle, « devrait être prise aux alentours de 2011-2012 »[127], et le Livre blanc rouvre le débat sur le mode de propulsion de celui-ci, classique ou nucléaire[128]; vu les circonstances, en 2012, ce projet est enterré. Commandé par un officier général de marine, le « Bataillon » (comme il est appelé familièrement) est une unité atypique de la Marine nationale. Le déclenchement de la guerre en 1946 résout le problème. Dès le début de la guerre, il est relégué à l'entraînement et au transport. La Marine nationale y envoie la force Z avec de nombreux bâtiments dont 1 croiseur, 9 contre-torpilleurs et des croiseurs auxiliaires sous les ordres du contre-amiral Jean Cadart. La révolte libyenne de 2011 débute le 15 février 2011. Plus de mille marins sont tombés en Indochine[94]. Il a parcouru entre le 20 mars et le 12 août quelque 40 000 nautiques, soit l'équivalent de près de deux tours du globe[143]. Finalement, par le traité de Londres du 6 juillet 1827, la France, le Royaume-Uni et la Russie convinrent d'intervenir entre les belligérants de ce conflit pour « faire cesser les effusions de sang ». Prise à son tour pour cible, manœuvrant à grande vitesse pour compliquer le réglage des artilleurs adverses, la frégate a poursuivi le guidage jusqu’à la destruction complète de l’ennemi[154]. En dépit des échecs des années 1990-2000 (programme Horizon, PA 2 pour les porte-avions), l’avenir passe probablement par une coopération renforcée entre les marines françaises et anglaises si elles veulent économiser sur les coûts de développement des armes futures et maintenir leur potentiel alors que les annulations de crédit sont loin d’être achevées et que beaucoup d’hommes politiques ne considèrent pas les dépenses militaires comme une priorité. Les essais du PA-28, rebaptisé Clemenceau, sont prévus pour septembre 1952. De même, la grande base stratégique de Mers El-Kébir, construite à grands frais, sera rétrocédée à l’Algérie dès 1968, avec neuf ans d’avance sur l’échéance prévue par les accords d'Évian[91]. Les pertes britanniques sont aussi très lourdes. Les Marins pensent aussi que la proximité du conflit permet de se passer, au moins dans l’immédiat, du porte-avions : « cette histoire de Libye, c’est pour les Aviateurs » déclare un officier au ministère[139]. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, la France s'engage dans la guerre d'Afghanistan et y déploie une force navale en appui des troupes au sol de l'ISAF et des Forces françaises en Afghanistan. Les opérations ont aussi montré que, malgré son âge et la montée en puissance inéluctable du Rafale, le Super Étendard modernisé a conservé toute son utilité[147]. Quant au groupe aérien, il est composé d’Alizé, d’Étendard IV-M et d’hélicoptères HSS-1, Alouette II, Alouette III et Super Frelon. À la veille de la Première Guerre mondiale, la marine française souffre d'un retard sensible sur ses principaux concurrents mais ses équipages sont bien entraînés et d'un excellent moral. Sa flotte sous-marine est composée de neuf unités, toutes à propulsion nucléaire, dont quatre sont armées de missiles nucléaires balistiques (SNLE). La Marne, qui semble avoir été le ravitailleur le plus sollicité, est entrée en lice du 11 mai au 7 juin puis du 10 août au 25 septembre[151]. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Les ressources minières (comme en Eubée par exemple) sont réquisitionnées au bénéfice direct de l’effort de guerre français[46]. Le 17 décembre 2001, la Task Force 473 est intégrée dans une force internationale, aux côtés des groupes navals américains du Theodore Roosevelt et du John C. Stennis, ainsi que de celui du Giuseppe Garibaldi italien. La corvette Aconit coule deux sous-marins allemands et la Lobélia en coule un, mais, le Mimosa et l’Alysse sont coulées par des sous-marins. Plusieurs premières mondiales dans le domaine maritime sont alors effectuées. La mission d'un SNLE français est simple : quitter sa base de l'île Longue, de la façon la plus discrète possible, puis rester indétectable tout au long de sa mission d'une durée d'environ dix semaines pour pouvoir à tout moment déclencher le feu nucléaire, sur ordre du président de la République française. La détection électromagnétique (le futur radar) est au stade expérimental[76]. La frontière entre guerre de course et piraterie étant poreuse, la situation donna lieu à de nombreuses contestations entre les Grecs et les différents commandants des flottilles occidentales, qui agissaient de façon plus ou moins rigoureuse selon leur sensibilité. En un mois de présence sur zone, le Courbet a été pris sous le feu de l’ennemi (mortier et artillerie lourde) à trois reprises[151]. C’est le seul succès de l’opération. Tout n’est pas question de tonnage. Pourtant, le président américain George W. Bush évoque l'engagement de la France en félicitant : «… notre fidèle alliée, la France, qui a déployé un quart de sa marine de guerre dans l'opération Enduring Freedom[132] ». Les importations des Alliés lui sont indispensables. Ce personnel est réparti à cette date en 5 025 officiers, 25 345 officiers mariniers, 8 312 quartiers-maîtres et matelots, et 147 volontaires. L'aéronautique navale reste une composante secondaire et l'évolution du parc aérien est lente. On peut en dire autant des publications anglaises et américaines. Abstract. Le couple ALAT-BPC apparait comme un beau succès de la coopération interarmes, même s’il doit être quelque peu recadré, car il n'aurait jamais pu agir sans la couverture de l'aviation et le soutien des frégates[168]. Elles s’avancent dans la vallée du Vadar, mais ne peuvent rejoindre l’armée serbe qui opère une difficile retraite vers l’Adriatique. L’entrée forcée, les Alliés doivent se heurter aux barrages successifs de mines (il y en sept principaux).
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